Notion de progressivité en course à pied
La progressivité constitue un élément essentiel de
l’entraînement. A chaque niveau du programme, que ce soit du début à la fin
d’une séance ou du commencement au terme d’un plan d’entraînement, toute
augmentation de la charge de travail doit être progressive.
Chaque
séance doit commencer impérativement par un échauffement. Il permet à
l’organisme de passer d’un niveau d’activité normal (vie quotidienne) à un
niveau d’activité lié à un effort physique.
Par
exemple en course à pied, l’échauffement permet à toute la filière aérobie de
monter progressivement en puissance, pour qu’elle soit prête à faire face au
niveau d’exigences imposées par les efforts effectués lors de la séance.
Séance type : durant 5’, alterner 45’’ de course lente et 15’’ de marche. Puis durant
10’, alterner 2’30 de course lente et 30’ de marche. Finir par 10' de footing
continu. Effectuer 5’-10’ d’étirements.
Le retour au calme : à l’inverse de l’échauffement,
le retour au calme permet à l’organisme de revenir progressivement à un
métabolisme de repos. Cela contribue à une meilleure récupération entre deux
séances.
Après une séance de qualité (intense), faire 10’ de footing très lent,
puis finir par 10’ d’étirements au minimum.
Au fil des saisons, une carrière de coureur se construit
essentiellement autour de la notion de
progressivité. D’une année à l’autre, le kilométrage annuel peut augmenter
de 15% au maximum. Personne ne peut passer, du jour au lendemain, à un
kilométrage hebdomadaire nettement supérieur. Si un coureur réussi dans un
premier temps en jouant sur la fraîcheur de l’organisme, il tombe bien vite
dans un état de fatigue avancé ou bien il se blesse. Dans les deux cas, sa
volonté d’augmenter son entraînement le conduit à un arrêt complet et long,
soit l’inverse de l’objectif recherché.
Les allures d’entraînement suivent l’évolution des
performances du coureur et s’accélèrent donc naturellement avec sa progression.
La durée des sorties longues : faire la moyenne des 5
plus longues sorties de la saison passée et y ajouter 15%. Il ne faut pas
dépasser cette distance de course à l’entraînement et veiller ne pas atteindre
ce kilométrage maximum plus de 6 fois dans l’année.
Le nombre de séance par semaine
Ajouter au maximum un entraînement hebdomadaire par an. Si en
début de saison le coureur s’entraîne habituellement 3 fois par semaine, il
peut arriver à 4 fois à la fin de la saison.
Il peut procéder en incluant un
footing de 30’ à 50’ une semaine sur trois, puis une sur deux, puis deux sur
trois, etc.
Seulement l’année suivante, le coureur peut programmer réellement 4
séances hebdomadaires durant toute la saison.
Enjoy!